Đại Học Hè

Tuần Lễ Xã Hội

Đại Học Nhân Văn. Tập San Nghiên Cưu Nghị Luận Định Hướng. Đại Học Hè & Tuần Lễ Xã Hội
 
L'UNIVERSITE D'ETE

CONTRIBUTION AU RENOUVEAU DE LA CULTURE

1.  APERCU GLOBAL SUR LE DEVELOPPEMENT DE L'EDUCATION ET DE LA CULTURE
AU VIETNAM JUSQU'EN 1975
 

 Des documents historiques nous enseignent qu'au XIè siècle, sous la dynastie de Ly, peu de temps après la constitution d'un état monarchique centralisé en l'an 968 P.C [1], le développement de l'éducation au Vietnam a atteint un niveau national propre à assurer le recrutement du personnel au service de l'administration :

 

«  En l'année Ât Mao (1075) s'ouvrirent les premiers  concours du troisième degré qui ont permis aux lettrés d'accéder à la fonction publique... En l'année Binh Thin (1076) fut établie l'Ecole Nationale de formation administrative au bénéfice  des enfants des hauts dignitaires et moyennant l'agrégation de lettrés au corps professoral. En l'année Binh Dân (1086), on recruta au concours les membres de l'Académie » [2].

En guise de programme d'études, on se contentait du système d'enseignement traditionnel de la monarchie chinoise, comme le montre le texte suivant:

« Au début de l'hiver, il (le roi Ly Cao Tông en 1179) descendit au Palais Sùng Chuong pour superviser  le concours de trois écoles (ou systèmes de pensée : confucianiste, bouddhiste et taoïste). Les candidats firent des rédactions en poèmes classiques et d'autres matières: différentes formes de poésie, œuvres canoniques et livres  des grands maîtres classiques ainsi  que mathématique » [3].

Ce système d'éducation dont le cadre culturel et social était influencé par un confucianisme plus ou moins formaliste selon chaque dynastie, a duré plus de huit siècles.

Au XIXè siècle, en conséquence de leurs nombreuses années de relations avec les Occidentaux et de confrontations, quelquefois sanglantes, les Vietnamiens découvraient une société et une culture autres que les leurs. On commençait à prendre conscience qu'en fin de compte, pour survivre au sein de la communauté des peuples, il fallait accepter d'entreprendre des réformes. Signalons à cet égard un précurseur typique de ces esprits réformateurs : ce fut le lettré Nguyên Truong Tô (1827-1871). Sur la question de la culture et de l'éducation, ce dernier a courageusement présenté au roi Tu Duc en 1866 une supplique dans laquelle il révélait les aspects négatifs du système d'enseignement traditionnel et où il préconisait des réformes susceptibles d'aider les jeunes à acquérir des connaissances scientifiques et pratiques, de favoriser le développement d'une culture à la fois humaniste et concrète, plus ouverte à l'initiative et au renouveau. Malheureusement, les responsables de l'autorité nationale de l'époque, cédant à la crainte et aux préjugés, firent obstacle à l'application de ses propositions.

Pour qu'une ère nouvelle de réformes pût se faire jour, il fallut attendre jusqu'au début du XXè siècle, le terme de toute une suite d'échecs désastreux : pertes successives de territoires passés sous la coupe de la puissante occupante, paupérisation des masses populaires, troubles et révoltes... et enfin perte de l'indépendance.
Cependant, il faut noter que, grâce à une transformation des structures de la société où germait une intelligentsia indépendante, apparaissaient des activités culturelles nouvelles dans certaines villes, telles que
 l'impression des journaux et des livres en quôc ngu, c'est-à-dire la transcription de la langue vietnamienne en alphabet latin, la publication de quelques œuvres littéraires occidentaux...

Et nous arrivons au XXè siècle. Disons d'abord que, au cours des dix premières années de ce siècle, le programme des concours traditionnels fut officiellement changé. L'administration coloniale ouvrit quelques écoles professionnelles, dont l'Ecole de Médecine en 1901, et elle créa en 1908 la première université sur le territoire vietnamien, nommée Université Indochinoise. Il s'agit là, toutefois, d'un enseignement au rabais, mutilé, parfois déformé dont le français était la langue véhiculaire[4]. Malgré ces déficiences, les réformes étaient bel et bien mises en œuvre, et se développèrent au cours de la première moitié du siècle.

L'initiative en revenait, dans une large mesure, aux générations de jeunes lettrés talentueux, courageux et pleins de créativité. Bien que ces réformes, explicitement annoncées, se soient présentées comme une révolution radicale et qu'elles aient voulu mettre fin aux coutumes traditionnelles en préconisant l'occidentalisation de la société presque à tout prix, des efforts d'approfondissement des valeurs traditionnelles ne laissaient pas à se manifester dans la pratique afin de redécouvrir des fondements toujours vivants de la culture nationale, efforts qui se traduisaient aussi par des études sérieuses sur le développement et la vie du peuple, en vue d'en appliquer avec souplesse et pertinence, les résultats aux dites réformes.

En ce qui concerne le domaine de la culture, la publication de traductions en quôc ngu, parfois interprétées et critiquées, d’œuvres classiques de la pensée orientale, surtout des trois grandes écoles confucianistes, bouddhiste et taoïste, se développait parallèlement à la présentation au public des œuvres littéraires et philosophiques occidentales. Portées par ce courant, les études vietnamiennes s'intensifiaient et se diversifiaient en des matières telles que l'histoire, la géographie, les institutions sociales, les langues, la littérature, la culture etc.  autant pour atteindre le public que pour prendre place dans les programmes scolaires à tous les degrés.

En 1948, l'Université Indochinoise fut réformée et porta le nom d'Université de Hà-nôi. La Faculté des lettres y offrait un programme d'enseignement philosophique plus adapté aux exigences du cadre culturel vietnamien. En effet, parallèlement à des cours de philosophie plutôt occidentale sur le modèle de la tradition universitaire française, on y donnait aussi des cours de philosophie baptisée orientale, c'est-à-dire plus concrètement sur le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme.
En 1954, le Traité de Genève a divisé le Vietnam en deux de telle sorte que le Nord du pays a été totalement soumis au régime communiste, ce qui a signifié que toutes les activités politiques, sociales, culturelles et éducatives étaient encadrées strictement par l'appareil de l'idéologie marxiste-léniniste.
La vague d'émigration qui a poussé du Nord vers Sud plus d'un million de Vietnamiens à la recherche de la liberté, emporta aussi, jusqu'à Saigon, les structures de l'Université de Hà-nôi, ainsi que la quasi totalité du corps enseignant.
Au Sud du Vietnam, après que l'indépendance eut été arrachée aux mains des Français, on a
continué à réaliser des réformes importantes, malgré des difficultés dues tant à la guerre récente qu'à la guerre dite généralisée qui s'aggravait de jour en jour et dura vingt ans. Tandis que l'éducation, de l'école primaire jusqu'à l'enseignement supérieur, se développait d'un pas rapide, on préconisait des réformes assez souples pour s'adapter à la modernité plutôt technique et scientifique d'un enseignement occidental fortement tributaire du modèle français, mais spécialement caractérisé par l'affirmation de l'identité culturelle vietnamienne. Celle-ci se concrétisait par l'utilisation de la langue vietnamienne, avec l'écriture quôc ngu, à tous les degrés et dans toutes les matières de l'enseignement, ainsi que par l'intensification concomitante des recherches sur la culture vietnamienne afin de les intégrer dans les programmes scolaires.
L'enseignement supérieur se distingue surtout par un développement extraordinaire, à telle enseigne qu'après l'ouverture de l'Université de Saigon qui reprit les activités de l'Université de Hà-nôi, l'Université de Huê au centre du Vietnam fut créée en 1957. De plus, au cours des années suivantes et jusqu'à 1975 furent fondées une dizaine de nouvelles Universités, de niveau national comme de niveau régional, les unes publiques, les autres privées. Malgré le nombre limité du personnel enseignant, toutes les Universités ainsi créées ont établi en priorité une faculté des lettres pourvue d'un département de philosophie, lequel comportait déjà, outre les programmes parallèles de philosophie occidentale et de philosophie orientale, des cours de philosophie vietnamienne.
II. LA DIASPORA VIETNAMIENNE ET LES PROBLEMES OUE RENCONTRE LE DEVELOPPEMENT DE LA CULTURE.
 
Depuis 1975, le Vietnam est entièrement soumis, du Nord au Sud, au régime communiste. Et en conséquence, toutes les réformes réalisées dans le Sud du pays pendant les vingt années précédentes ont été anéanties.
A la suite de cet événement, plus de deux millions de Vietnamiens ont quitté le pays pour se réfugier à l'étranger: aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et dans bon nombre de pays en Europe, d'Asie et d'Afrique. Les relations humaines, l'apparition de communautés locales plus ou moins importantes et bien d'autres raisons ont fini par déterminer l'existence d'une réalité historique un peu particulière: la Diaspora vietnamienne.
En dépit de sa modestie numérique, elle est fondée à se concevoir comme un Vietnam autre que celui déformé de l'intérieur par le régime communiste. Cependant, ces individus, ces familles qui vivent la condition difficile de réfugiés, ont dû consacrer en priorité tout leur temps et tous leurs efforts à s'intégrer aussi vite que possible dans la nouvelle société. Il en est résulté la situation délicate d'une communauté de Diaspora dont la vie culturelle est menacée de paralysie et d'immobilisme.
- C'est qu'en effet, faute de soutien de la solidarité internationale dans l'ordre de la sauvegarde de l'identité culturelle, et à cause de l'attrait quasi magique de la civilisation de nombre de pays d'accueil où domine la "société de consommation", la culture devient peu à peu aux yeux des Vietnamiens de la Diaspora comme un luxe réservé à un petit nombre de rescapés d'une période archaïque. Et cela, d'autant plus que les recherches approfondies sur la culture vietnamienne et la publication de livres académiques sont extrêmement rares. Sur le plan universitaire, il existe presque aucune institution culturelle d'une certaine importance et aucune formation culturelle sérieuse.
- Toutefois, les jeunes générations de la Diaspora vietnamienne réussissent brillamment les études universitaires, encore que celles-ci soient presque exclusivement technico-scientifiques:  ne compte-t-on pas, en effet, plus de deux cents mille diplômés à des grades universitaires? Ces succès ne sauraient néanmoins dissimuler le malaise des jeunes qui, à un certain âge, doivent affronter une crise d'identité culturelle.
- En fait, on constate déjà une rupture de développement culturel, alors que celui-ci devrait s'enrichir de génération en génération ! - Nombre d'hommes et de femmes qui s'étaient pourtant adonnés aux activités culturelles avant 1975, ont dû changer de profession pour survivre dans le milieu, si nouveau, de leur exil. Quant aux personnes qui travaillent encore dans ce domaine, elles n'ont pas l'occasion de se rencontrer, et donc de proposer des projets de recherches importantes. Pour ce qui est des jeunes, ils sont laissés pour compte et se contentent des produits des "loisirs légers".
 
III.  L’UNIVERSITE D’ETE, HUMBLE CONTRIBUTION AU RENOUVEAU DES ACTIVITES CULTURELLES
Aujourd'hui, alors qu'il est admis pour tout le monde - même par les responsables du régime communiste dans le pays! - que le Vietnam doit entreprendre des réformes : et alors que les initiatives en ont été lancées, on constate pourtant que la culture a été complètement oubliée.
Aussi est-ce dans le but de rappeler l'urgence de faire revivre l'intérêt de la culture - facteur d'une importance primordiale pour la reconstruction du pays et le développement intégral du peuple - qu'un groupe de Vietnamiens de la Diaspora, réuni au mois d'octobre à Strasbourg en France, a décidé de fonder l'Institut Nguyên Truong Tô. Cette initiative tend à :
- préconiser le développement de la personne humaine et du peuple, qui pour être intégral, doit accorder toute sa place à la culture.
- favoriser les rencontres d'hommes de culture pour qu’ensemble ils puissent mobiliser l'opinion publique vietnamienne sur la nécessité du développement culturel, et hausser les activités culturelles jusqu'à un niveau national .
- aider les jeunes vietnamiens de la Diaspora, qui sont les éléments décisifs de l'avenir du peuple, à recevoir une formation équilibrée et à bénéficier d'un développement complet de leur personnalité.
L'Université d'été, lors de la fondation de l'Institut Nguyên Truong Tô, proposait un programme de formation culturelle sérieux qui devrait être transposable malgré les conditions un peu particulières de la Diaspora vietnamienne et pourrait répondre à une partie du projet.
 
A-     ORGANISATION DE L'UNIVERSITE D'ETE
- Comité organisateur : l'Institut (ou Centre) Nguyên Truong Tô
- Enseignants et animateurs : Appel à la coopération de professeurs, de chercheurs, d'experts en sciences humaines, notamment dans les études vietnamiennes, d'animateurs d'associations culturelles, d'artistes...
 
B-     PROGRAMME
- Le programme complet de l'Université d'Eté se déroulera en quatre sessions successives étalées sur quatre ans : chaque session se tiendra pendant une semaine complète la première moitié du mois d'août de chaque année.
- Ce programme devra associer l'esprit de solidarité, les loisirs et l'intérêt spirituel aux études académiques .
 
-  Il se composera de cinq matières principales :
1.       Culture et civilisation vietnamienne
* Mythes fondateurs
* Coutumes et institutions sociales
* Religions
* Philosophies
 
2.       Langue et littérature vietnamiennes
* Langue et écritures
* Histoire générale de la littérature
* Présentations de quelques grandes œuvres
 
3. Histoire du Vietnam

* Epoque de la fondation de la nation et Epoque de, l'occupation chinoise

* Epoque de l'indépendance

            * Epoque de l'occupation française

            * Epoque contemporaine et actuelle
 
4. Arts du Vietnam
* Chanson, danse, musique, théâtre, cinéma
* Arts plastiques
* Activités artistiques de la vie quotidienne: arts décoratifs, art culinaire, arts martiaux, vêtements...
 
5. Développement de la personnalité
* Personnalité et maturité
* Culture et intégration
* Esprit de service communautaire, dynamique des groupes, sens du commandement, connaissance des moyens de communications sociales...
* Quête du sens de la vie et spiritualité
 
C-     REALISATION
La première session de l'Université d'été, organisée au Monastère cistercien vietnamien Notre- Dame de Fatima à Orsonnens en Suisse, du 4 au Il août 1996, a réuni 147 Vietnamiens de la Diaspora, jeunes et moins jeunes, venus de 15 pays d'Europe, de Taiwan, des Etats-Unis, du Canada et de la Côte d'Ivoire, dont 12 professeurs d'universités, vingt animateurs et membres du Comité organisateur, cent douze étudiants de 18 à 45 ans.
Cette semaine d'études et d'animation a été marquée par une atmosphère très concrète de dialogue et de compréhension mutuelle entre toutes les catégories de personnes venant de différents pays: entre jeunes et personnes plus âgées, entre croyants de différentes religions. L’initiative en a été reconnue aussi bien par les Vietnamiens de l'intérieur du pays que par ceux de la Diaspora, capable de donner essor aux activités culturelles de l'avenir.
Cette expérience fut assez réussie pour encourager l'Institut Nguyên Truong Tô à organiser régulièrement d’autres sessions d’Université d’été :
 
-          Deuxième  session, du 3 au 10 août 1997 au même endroit que la première, dont le thème était : Vietnam, l’âge d’or, avec la participation de 85 étudiants, 10 animateurs et organisateurs et 15 professeurs.
-          Troisième session, la première semaine d’août 1998 au Centre ‘Maison de l’Asnée’, Nancy, France, dont le thème était : Dai Nam dans la crise, avec la participation de 89 étudiants, 10 animateurs et organisateurs et 12 professeurs.
-          Quatrième session, la première semaine d’août 1999 au Centre ‘Maison de l’Asnée’, Nancy, France, dont le thème était : Vietnam dans toutes les régions du monde, avec la participation de 95 étudiants, 12 animateurs et organisateurs et 14 professeurs.
-         Cinquième session, la première semaine d’août 2001 au Centre ‘Maison de l’Asnée’, Nancy, France, dont le thème était : L’amour, la famille et l’intégration, avec la participation de 98 étudiants, 11 animateurs et organisateurs et 16 professeurs.

-         Sixème session, la première semaine de juillet 2002 à Oslo, Norvège, dont le thème était : L’amour, la famille et l’intégration, avec la participation de 50 étudiants, 11 animateurs et organisateurs et 10 professeurs.

-         Septième session, la première semaine d’août 2003au Centre Culturel Violau, Allemagne, dont le thème était :la vie communautaire, avec la participation de 70 étudiants, 15 animateurs et organisateurs et 10 professeurs.

 
D-    L'UNIVERSITE D'ETE ET SON MESSAGE
Au XIXè siècle, le Vietnam a manqué sa chance en n'empruntant pas la voie des réformes que proposaient tant d'esprits courageux et généreux dont Nguyên Truong Tô a été l'exemple même. Les tristes conséquences qui en découlèrent sont attestées par la réalité d'un pays déchiré, sous-développé et même menacé de désagrégation sociale faute de repères culturels.
La situation d'aujourd'hui, beaucoup plus compliquée que celle d'hier, ne se limite pas à l'urgence de réformes institutionnelles ou économiques voire à la nécessité d'adopter tel ou tel modèle importé du monde extérieur même si ces modèles connaissent pas mal de crises.

Le Vietnam a besoin d'abord et surtout d'un réforme en profondeur.

Les difficultés d'aujourd'hui seraient-elles encore plus nombreuses et plus pénibles qu'il resterait pourtant assez d'éléments positifs et riches de promesses pour espérer un avenir meilleur.

C'est qu'en effet, le peuple vietnamien actuel est beaucoup plus réceptif à l'esprit critique, plus ouvert et prêt à adopter les réformes nécessaires que dans le passé. On constate que des millions de jeunes Vietnamiens talentueux et généreux, surtout ceux qui ont la chance inouïe de vivre dans des pays où règne la liberté, entrent en contact avec des cultures, des civilisations diverses, et que cela les pousse à approfondir l'essentiel de leur propre culture de manière à pouvoir s'intégrer au milieu social, tandis qu'ils touchent à la source profonde où baignent toutes les diversités historiques possibles.
L'UNIVERSITÉ d'été, humble contribution à la formation culturelle de jeunes Vietnamiens de la Diaspora, permet à ceux-ci, en complément de leurs études universitaires, de satisfaire leur intérêt pour les valeurs fondamentales de leur propre culture et pour le développement de leur personnalité. En même temps, elle vise à présenter une supplique au peuple vietnamien, en s'efforçant de sensibiliser celui-ci au rôle essentiel et fondamental de la culture dans la rénovation et le développement de la société vietnamienne actuelle.
Certes, le destin du peuple vietnamien dépend des réformes institutionnelles et économiques, mais plus encore de l'attention portée à la personne humaine et à son développement culturel.
Née de la réalité historique particulière d'un peuple exilé, rassemblant des jeunes compatriotes héritiers d'une tradition léguée par la Grande Mémoire des générations, l'Université d'été, parce qu'elle confronte aux valeurs vietnamiennes la diversité des sociétés auxquelles jeunes et moins jeunes s'intègrent, entrevoit par là l'avènement d'un Océan de Culture immense et profond, un signe d'ouverture vers la Patrie qui embrasserait tous les enfants de l'humanité.
Ce signe des temps qu'est cette expérience de la Diaspora, porte l'espoir du développement de nouveaux courants de pensée à même de contribuer au renouvellement de visage de notre pays et, en même temps, à l'approfondissement du sens de l'intégration et du dialogue entre les peuples et leurs formes de culture. 

NGUYÊN DANG TRUC

Représentant du Comité organisateur

de l'Université d'été de la Diaspora Vietnamienne

 

                                                                                                 

[1] En 968 P.C, Dinh Bô Linh, à la suite de sa victoire sur les onze autres suzerains féodaux, s'est intronisé Premier Empereur Dinh (Dinh Tiên Hoàng) et a donné au pays le nom de Dai Cô Viêt, de même qu'il en a établi la capitale à Hoa Lu.

[2] Tân Trong Kim, Viêt Nam Su Luoc (Précis d.'histoire  du VN) 1ère Ed. en 1925. Nlle Ed. de l'Institut de l'Asie du Sud- Est - Paris 1987. Liv. 1 p.101.

[3] DAI VlÊT SU LUOC (Précis d'histoire du Dai Viêt), Auteur inconnu (1377-1388) - Trad. en VN Nguyên Gia Tuong, Ed.Hochiminhville. 1993. p222.

[4] Cf. Nguyên Khac Viên, HISTOIRE DU VIETNAM, ES. Paris, 1974. pp. 125, 126, 127.

 

 

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